Le 15 mars 2029. C'est la date à laquelle les certificats SSL / TLS verront officiellement leur durée de vie réduite à 47 jours. Cela semble lointain, jusqu'à ce que vous réalisiez ce qui va se passer d'ici là. Les réductions progressives à 200 jours (2026), 100 jours (2027) et enfin 47 jours (2029) ne sont pas seulement des étapes techniques. Elles constituent des obstacles opérationnels pour toute entreprise qui continue de s'appuyer sur une gestion manuelle des certificats.
Si votre organisation attend 2029 pour agir, vous êtes déjà en retard.
Le temps presse et la complexité augmente
La gestion des certificats peut encore sembler gérable aujourd'hui. Mais soyons clairs : d'ici 2026, les certificats expireront tous les 6 à 7 mois. D'ici 2027, tous les 3 mois. Et d'ici 2029, tous les 47 jours. Cela signifie que :
- Les renouvellements deviendront une tâche quasi hebdomadaire
- D'ici 2028, la réutilisation de la validation de domaine sera réduite à seulement 10 jours
- Les workflows manuels s'effondreront sous le poids du volume et de la vitesse
Henrik Dürr, PDG de TrustZone, le dit sans détour :
“Une telle échelle ne peut pas être gérée manuellement. Elle nécessite une automatisation capable de suivre le rythme.”
Pourquoi attendre est une erreur stratégique
Les risques liés à l'inaction se concrétisent déjà :
- Les certificats expirés provoquent des pannes sur les VPN, les sites web et les services internes
- Les violations de conformité augmentent à mesure que les certificats passent entre les mailles du filet
- Les failles de sécurité s'aggravent en raison des révocations tardives et des données obsolètes
“La gestion manuelle des certificats n'est pas seulement inefficace, elle est dangereuse. Une seule expiration manquée et votre infrastructure pourrait être mise hors service.” - Kevin Naidoo,
Et il ne s'agit pas seulement de risque, mais aussi de coût. Les entreprises consacrent d'innombrables heures d'ingénierie à essayer de maintenir leurs inventaires de certificats sur AWS, Azure, Intune et d'autres plateformes. Les coûts de main-d'œuvre à eux seuls sont insoutenables.
L'automatisation est la seule voie viable pour l'avenir
La gestion automatisée du cycle de vie des certificats (CLM) permet :
- La découverte, l'émission, le renouvellement et la révocation à grande échelle.
- Des workflows basés sur des API qui éliminent les erreurs humaines
- Une conformité prête pour l'audit avec une visibilité en temps réel
- L'intégration avec des plateformes telles que ServiceNow, Azure Key Vault et Intune
La différence est flagrante :
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PKI manuelle |
CLM automatisée |
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Coûts de main-d'œuvre élevés |
Coût total de possession réduit grâce à la diminution des frais généraux |
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Pannes fréquentes |
Augmentation du temps de fonctionnement et de la fiabilité |
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Renouvellements gourmands en ressources |
Automatisation basée sur des API |
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Erreurs humaines |
Planification intelligente et contrôle du cycle de vie |
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Complexité de la conformité |
Audits et rapports rationalisés |
Pourquoi agir maintenant est payant à long terme
Passer à l'automatisation dès aujourd'hui donne à votre organisation le temps de :
- Auditer votre environnement de certificats
- Classifier les actifs en fonction de leur sensibilité
- Déployer l'automatisation dans les zones à haut risque
- Sécuriser les clés avec des HSM
- Former les équipes aux changements de cycle de vie
Cela vous positionne également pour l'avenir post-quantique. La réduction de la durée de vie fait partie d'une stratégie plus large visant à améliorer l'agilité cryptographique et à se préparer aux normes de sécurité quantique. Les organisations qui agissent dès maintenant seront celles qui seront prêtes pour l'avenir.
Prêt à passer du chaos à la clarté ?
Le passage aux certificats de 47 jours n'est pas seulement une question de conformité, mais aussi de contrôle. Il s'agit de mettre en place une infrastructure résiliente capable de s'adapter à des changements rapides. Il s'agit également de libérer vos équipes du chaos de la gestion manuelle des certificats afin qu'elles puissent se concentrer sur des initiatives stratégiques en matière de sécurité.
Ce blog a été traduit depuis la version anglaise par notre traductrice, Isabelle Cottenet. Retrouvez toute son actualité sur son blog


